تالار گفتگوی کیش تک/ kishtech forum

نسخه‌ی کامل: les miserables chapitre 9 page 71-74
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MADELEINE REGARDE SES CHEVEUX
  Le jour se lève, Fantine a eu une nuit de fièvre, pleine d'ailleurs d'images heureuses. Au matin, elle s'endort. La scur qui a passé la nuit près de son lit est depuis un moment dans l'infirmerie quand tout à coup elle tourne la tête et pousse un léger cri. M. Madeleine est devant elle. Il vient d'entrer silencieusement, «C'est vous, monsieur le maire ! » s'écrie-t-elle.
مادلین موهایش را میبیند.
روز رو به پایان است ، فانتین شبی تب دار ، پر از تصاویر شاد داشته است. صبح ، او به خواب می رود. نگهبانی كه شب را كنار تخت خوابش گذرانده بود مدتي در بيمارستان ماند. او ناگهان سرش را برگرداند و كمي گريه مي كند. آقای مادلین مقابل اوست. بی صدا وارد شده بود. او گریه می کند و میگوید: «این شما هستید ، آقای شهردار!.»
 
  Il répond à voix basse. »Comment va cette pauvre femme ? - Pas mal en ce moment. Mais cela a été bien mal hier!« Elle lui explique ce qui s'est passé et que Fantine maintenant va mieux parce qu'elle croit que M. le maire est allé chercher son enfant à Montfermeil. La sœur n'ose pas poser de question à M. le maire, mais elle voit bien à son air que ce n'est pas de là qu'il vient.
با صدای آهسته پرسید:« این زن بیچاره چطور است؟ - در حال حاضر بد نیست. اما دیروز خیلی بد بود!» به او توضیح می دهد که چه اتفاقی افتاده است و فانتین اکنون بهتر است زیرا معتقد است که شهردار به دنبال فرزندش در مونتفرمیل رفته است. خواهر جرأت نمی کند از شهردار سوالی بپرسد ، اما از ظاهر او می بیند که جایی نیست که او از آنجا آمده است.
 
  Le plein jour s'est fait dans la chambre. Il éclaire en face le visage de M. Madeleine. La sceur leve les yeux. «Mon Dieu, monsieur ! s'écrie-t-elle, que vous est-il donc arrivé ? Vos cheveux sont tout blancs! - Blancs ! » dit-il. Il dit cela comme s'il pensait à autre chose et comme si le fait n'était pas important. Puis il demande : «Puis je la voir? - Est-ce que monsieur le maire ne lui fera pas revenir son enfant ? dit la soeur, osant à peine poser une question.-Sans doute, mais il faut au moins deux ou trois jours. »
نور روز در اتاق خواب بود.رخ صورت مادلین را روشن می کند. خواهر به بالا نگاه می کند و در حالی که گریه میکند میگویید:. «خدای من ، آقا!  چه اتفاقی برای شما افتاده است؟ موهات همه سفید شده! – کاملا سفید! او این را طوری گفت که انگار به چیز دیگری فکر می کند و گویی واقعیت مهم نیست. سپس می پرسد: «آیا می توانم او را ببینم؟  آیا شهردار فرزندش را نزد او نمی آورد؟ خواهر، به سختی جرات پرسیدن سوال را داشت. – بی شک میتواند، فقط باید دو سه روزی صبر کند.»
 
  M. Madeleine entre, Fantine n'a ni un mouvement d'étonnement, ni un mouvement de joie ; elle est la joie même. Cette simple question « Et Cosette ? » est faite tout naturellement, sans aucun doute. Elle continue : « Je savais que vous étiez là. Je dormais, mais je vous voyais. Il y a longtemps que je vous vois. Je vous ai suivi toute la nuit. Mais, reprend elle, dites-moi ou est Cosette? Pourquoi ne pas l'avoir mise sur mon lit ?
آقای مادلین وارد می شود ، فانتین نه حرکتی حیرت انگیز دارد و نه حرکتی از شادی. خود شادی است.و این سوال ساده مطرح شد:« و کوزت؟» کاملاً طبیعی و بدون شک انجام می شود. او ادامه می دهد ، « من می دانستم که شما اینجا هستید. خواب بودم اما تو را دیدم. من مدتهاست شما را دیده ام. تمام شب دنبالت بودم اما .... به من بگو کوزت کجاست؟ چرا او را روی تخت من نگذاشتی؟»
 
  M. Madeleine s'est assis sur une chaise à côté du lit. Elle se tourne vers lui; elle fait un effort pour paraître tranquille ; cependant, elle ne peut s'empêcher de poser mille questions. Il lui prend la main. « Cosette est belle, mais tenez-vous tranquille. Vous parlez trop, trop vite, et puis vous sortez vos bras du lit, et cela vous fait tousser... Elle se met à compter sur ses doigts. Un, deux, trois, quatre... elle a sept ans. Bientôt, elle aura l'air d'une petite femme. » Et elle se met à rire.
آقای مادلین روی صندلی کنار تخت نشست. رو به او می کند ؛  تلاش می کند تا آرام به نظر برسد. با این حال ، او نمی تواند کمک کند اما هزار سوال نپرسد. دست او را می گیرد. کوزت زیباست ، اما ساکت باشید. شما بیش از حد سریع صحبت می کنید، و سپس دستان خود را از رختخواب بیرون می آورید و باعث سرفه شما می شود» ... او شروع به شمردن انگشتان خود می کند. «یک ، دو ، سه ، چهار ... او هفت ساله است. به زودی او شبیه یک زن کوچک می شود». و او شروع به خندیدن می کند.
 
  M. Madeleine écoute ces paroles et ce rire comme on écoute passer le vent, les yeux à terre. Tout à coup, elle s'arrête de parler. Cela lui fait lever la tête ; Fantine fait peur à voir. Elle ne parle plus ; elle ne respire plus: elle s'est soulevée à demi et son épaule maigre sort de sa chemise ; son visage est blanc et elle paraît regarder quelque chose de terrible devant elle, de l'autre côté de la chambre Mon Dieu, s'écrie M. Madeleine. Qu'avez-vous, Fantine Elle ne répond pas, elle ne quitte pas des yeux ce qu'elle wemble voir. Elle lui touche le bras d'une main et de l'autre lui fait signe de regarder derrière lui.
آقای مادلین به این کلمات گوش می دهد و به این خنده ی مانند باد در حال وزیدن گوش می دهد ،و چشمانش روی زمین دوخته شده. ناگهان حرفش را قطع می کند. این باعث می شود سرش را بالا ببرد؛ دیدن فانتین ترسناک است. او دیگر صحبت نمی کند ؛ او دیگر نفس نمی کشد: او کمر خود را بلند کرده و شانه نازکش از پیراهنش بیرون می آید. صورت او سفید است و به نظر می رسد او به چیزی وحشتناک در مقابل خود  در آن طرف اتاق دیده است ، فریاد می زند :«خدای من !» مادلین میپرسد:« مشکل چیست فانتین؟» او جواب نمی دهد ، چشم خود را از آنچه به آن پشم دوخته بود بر نمی دارد. با یک دست بازوی او را لمس می کند و با دست دیگر به او اشاره می کند که پشت سرش را نگاه کند.
 
  Alors elle voit une chose terrible qu'elle n'a jamais rêvée dans ses plus fortes fievres: Javert - car c'est lui-prend M. le maire par la veste près du cou et M. le maire baisse la tête. Il lui semble que le ciel va tomber. Elle crie : « Monsieur le maire ! » Javert rit, de ce rire qui lui montre les dents :» Il n'y a plus de M. le maire ici ! «
سپس او یک چیز وحشتناک را می بیند که هرگز در ترسناک ترین کابوس خود ندیده بود: ژاور! قطعا خودش است. شهردار را با کت نزدیک گردنش می گیرد و شهردار سرش را پایین می اندازد. به نظر می رسد که آسمان سقوط می کند. او فریاد می زند: «آقای شهردار!» ژاور می خندد ، با آن خنده ای که دندان هایش را نشان می دهد می گوید: « او دیگر شهردار اینجا نیست!»
 
  Jean Valjean n'essaie pas de retirer la main qui tient sa veste. Il dit : « Javert... «Javert le coupe : »Appelle-moi monsieur.- Monsieur, reprend Jean Valjean, je voudrais vous parler seul à seul. - Tout haut ! Parle tout haut ! répond Javert. On me parle tout haut à moi !«
ژان والژان سعی نمی کند دستی که کتش را در دست دارد بردارد. او گفت: "ژاور ..." ژاور حرفش را قطع کرد: "من را آقا صدا بزن! - آقا، من می خواهم به تنهایی با شما صحبت کنم. ژاور در جواب میگوید:« با صدای بلند! با صدای بلند صحبت کنید!. با صدای بلند با من صحبت کنید! »
 
  Jean Valjean continue en baissant la voix : « C'est une prière que j'ai à vous faire. - Je te dis de parler tout haut. - Mais cela doit être entendu de vous seul.- Qu'est-ce que cela me fait ? Je n'écoute pas !«
ژان والژان با صدای کم ادامه می دهد : «این دعایی است که باید برای شما بخوانم. - من به شما می گویم که بلند تر صحبت کنید. - اما این را باید تنها شما بشنوید - این برای من چه اهمیتی دارد؟ من گوش نمی دهم !
 
  Jean Valjean lui dit rapidement et très bas : « Donnez-moi trois jours ! trois jours pour aller chercher l'enfant de cette malheureuse femme ! Je paierai ce qu'il faudra. Venez avec moi si vous voulez.
ژان والژان به سرعت و خیلی آرام به او گفت: «سه روز به من فرصت بده! سه روز برای پیدا کردن فرزند این زن بدبخت! هر چه لازم باشد پرداخت می کنم. اگر می خواهی با من بیا.»
 
  - Tu veux rire ! répond Javert. Ah ! çà, je ne te croyais pas si bête. Tu me demandes trois jours pour t'en aller et tu dis que c'est pour aller chercher l'enfant de cette femme! Ah! Ah! c'est bon ! voilà qui est bon !
ژاور در پاسخ میگوید:« میخوای  من را بخندانی!. آه! فکر نمی کردم اینقدر احمق باشی. شما سه روز از من می خواهید که بروم و شما می گویید این برای رفتن فرزند این زن است! آه! آه! خوبه ! خوبه!»
 
  - Mon enfant ! crie Fantine ; aller chercher mon enfant ! Elle n'est donc pas ici ! Ma soeur, répondez-moi. Ou est ma Cosette ? Je veux mon enfant ! Monsieur Madeleine ! Monsieur le maire !«
فانتین فریاد می زند:« فرزندم! برو بچه ام را پیدا کن! او اینجا نیست! خواهرم جوابم را بده! کوزت من کجاست؟ من فرزندم را می خواهم! آقای مادلین! آقای شهردار!»
 
  Javert frappe du pied : «Voilà l'autre, maintenant ! Te tairas-tu ? Je te dis qu'il n'y a pas de M. Madeleine et qu'il n'y a pas de M. le maire. Il y a un voleur, il y a un nommé Jean Valjean ! C'est lui que je tiens ! Voilà ce qu'il y a !«
ژاور پای خود را به زمین می کوبد: «بفرما،یکی دیگر هم هست ! سکوت خواهی کرد؟ من به شما می گویم که آقای مادلین شهردار وجود ندارد. یک دزد وجود دارد ، یک نفر به نام ژان والژان! او کسی است که من با آن روبرو هستم! حقیقت این است!
 
  Fantine se soulève sur ses bras et ses deux mains; elle regarde Jean Valjean, elle regarde la religieuse, elle ouvre la bouche comme pour parler, un cri sourd sort du fond de sa poitrine, elle tend les bras, ouvre et ferme les mains et, cherchant autour d'elle, elle tombe sur l'oreiller. Sa tête frappe le fer du lit et vient retomber sur sa poitrine, la bouche ouverte, les yeux ouverts. Elle est morte.
فانتین روی بازوها و دو دستش بلند می شود. او به ژان والژان نگاه می کند ، به خواهر روحانی نگاه می کند ، دهانش را باز می کند که گویی می خواهد صحبت کند ، ناله ای خفه از ته ریه های او بیرون می آید ، او دستان خود را دراز می کند ، دستانش را باز و بسته می کند و با نگاه به اطرافش ، روی بالش می افتد سرش به آهن تخت برخورد می کند و دوباره روی سینه می افتد ، دهان و چشم هایش باز است. او مرده است.
 
  Jean Valjean pose sa main sur la main de Javert qui le tient, et l'ouvre comme il ouvrirait la main d'un enfant, puis il dit à Javert: » Vous avez tué cette femme. - Finirons-nous I crie Javert. Je ne suis pas ici pour t'écouter. Les gendarmes sont en bas. Marche tout de suite, ou je t'attache les mains! «
ژان والژان دست خود را روی دست ژاور، که دست او را گرفته ، میگذارد.دستش مانند دست کودکی رها میشود و سپس به ژاور می گوید: «شما این زن را کشته اید. – راحت شدید؟ ژاور در حالی که اشک میریزد میگوید:« من اینجا نیستم که به حرف شما گوش کنم. ژاندارم ها طبقه پایین هستند. فوراً فرار کن ، وگرنه  تو را دستگیر میکنم!
 
  Dans un coin de la chambre il y a un vieux lit en fer tout cassé qui sert aux soeurs, la nuit, quand elles gardent les malades. Jean Valjean va à ce lit, enlève l'un des pieds, chose facile à un homme de sa force, et regarde Javert. Javert recule vers la porte.
در گوشه ای از اتاق یک تخت آهنی شکسته قدیمی وجود دارد که خواهران شب هنگام مراقبت از بیماران از آن استفاده می کنند. ژان والژان به سمت این تخت می رود ، یکی از پایه ها را بلند میکند ، کاری که برای مرد قدرتمندی آسان است و به ژاور نگاه می کند. ژاور به سمت در حرکت می کند.
 
  Jean Valjean, son morceau de fer à la main, marche lentement vers le lit de Fantine. Quand il y arrive, il se retourne et dit à Javert d'une voix qu'on entend à peine : « Je ne vous conseille pas de me déranger en ce moment. Puis il pose les mains sur le lit et regarde Fantine. Il reste ainsi, muet, et ne pense plus à aucune chose de cette vie. Après quelques moments de cette rêverie, il se penche vers Fantine et lui parle à voix basse. Que lui dit-il ? Que peut dire cet homme rejeté de tous à cette femme qui est morte ? Il prend dans ses mains la tête de Fantine et la pose sur l'oreiller comme une mere ferait pour son enfant. Il lui rattache sa chemise et arrange ses cheveux. Cela fait, il lui ferme les yeux. Le visage de Fantine semble curieusement éclairé. La mort, c'est l'entrée dans la grande lumière.
ژان والژان ، قطعه آهن او در دست ، به آرامی به سمت تخت فانتین می رود. وقتی به آنجا می رسد ، برمی گردد و به ژاور با صدایی که به سختی شنیده می شود، می گوید: « من در حال حاضر به شما توصیه نمی کنم مزاحم من شوید.» سپس دستان خود را روی تخت می گذارد و به فانتین نگاه می کند. او همینطور باقی می ماند ، بی صدا ، و دیگر به هیچ چیز در این زندگی فکر نمی کند. پس از چند لحظه از این لذت ، او به طرف فانتین متمایل می شود و با صدای بلندی با او صحبت می کند. به او چه می گوید؟ این مرد مردود چه می تواند به این زن مرده بگوید؟ او سر فانتین را در دستانش می گیرد و مانند یک مادر برای فرزندش روی بالش می گذارد. پیراهنش را می بندد و موهایش را صاف می کند. این کار تمام شد ، او چشمان خود را می بندد. به نظر می رسد چهره فانتین به طرز جالبی روشن شده است. مرگ ورود به نور بزرگ است.
 
  La main de la morte pend hors du lit. Jean Valjean se met à genoux devant cette main, et y porte ses lèvres. Puis il se relève, et, se tournant vers Javert :
« Maintenant, dit-il, je suis à vous.«
دست زن مرده از تخت آویزان است. ژان والژان جلوی این دست زانو می زند و لب هایش را به سمت آن می آورد. سپس بلند می شود و رو به ژاور می کند:
او گفت: «حالا من در اختیار تو هستم.»